Newby McMahon Building - 13 m
Le Newby McMahon Building, situé au Texas, est connu comme le plus petit gratte ciel du monde.
Lors de sa construction, en 1919 son propriétaire a omis de prévenir ses architectes et ses ingénieurs chargés de son édification que ses plans devaient se mesurer en pieds et non en pouces.
Le building devait mesurer 480 pieds soit un peu moins de 147 mètres.
Et...... finalement, il mesure 480 pouces soit un peu moins de 13 mètres.
Tour de New Brighton - 172 m
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Au début de la 1ère Guerre Mondiale,l'accès au public fut limité. Les structures en acier furent négligées, la corrosion rendit l'édifice dangereux, en particulier sur les parties les plus hautes. Elles furent démantelés entre 1919 et 1921.
La Tour de New Brighton était une grande tour d'observation de 172.8 m construite en acier de trellis en 1896 à New Brighton en Angleterre. Son architecture reposait sur celle de la tour Eiffel. Elle fut détruite en deux temps, en 1919 à la suite de la corrosion, et en 1969 à la suite d'un incendie.Les architectes furent Maxwell and Turk de Manchester, la construction fut assurée par Handysides and Company of Derby.
Sa construction a commencé le 22 juin 1896 et finit en 1900 (pas de date exacte connue).
La tour pesait 1 000 tonnes.
Durant sa construction, six hommes sont décédés et un gravement blessé à la suite de chutes et autres accidents.
La salle de Bal - Tower Ballroom
Une salle de bal, la plus grande d'Europe à l'époque, se trouvait entre les piliers de la tour. Elle pouvait recevoir outre une soixantaine de musiciens, plus d'un millier de couples de danseurs.
Le 12 octobre 1962, les Beatles et Little Richard jouèrent dans la salle de bal lors de l’événement Little Richard at the Tower.
Les jardins de la tour - Tower Gardens
Autour de l'édifice sur un terrain aménagé se trouvaient un lac avec des gondoles vénitiennes, une rivière au bord de laquelle était établie une piste de danse d'une capacité de 1000 danseurs, un café japonais, un salon de thé parisien, un restaurant entouré d'arbres.
Un service d'ordre de 15 policiers assurait la sécurité.
Le Théâtre
Il pouvait accueillir jusqu'à 3500 personnes, et mesurait 45 pieds de large sur 72 de long.
La fin de la tour
Au début de la 1ère Guerre Mondiale,l'accès au public fut limité. Les structures en acier furent négligées, la corrosion rendit l'édifice dangereux, en particulier sur les parties les plus hautes. Elles furent démantelés entre 1919 et 1921.
Seules les parties maçonnées (la salle de bal, le théâtre et les tourelles) sont conservées. Cette base a été utilisée à des fins militaires pendant la 2ème Guerre Mondiale.
Watkin Tower - 350m (45m achevés)
La tour de Watkin est un bâtiment inachevé de Londres, également connu sous les noms de « Folie de Watkin » (Watkin's Folly) et de « Moignon de Londres » (London Stump). Elle avait été présentée à l'époque comme la « Grande Tour de Londres ».
Peu après la construction de la tour Eiffel, Sir Edward Watkin, membre du Parlement britannique et président de la Metropolitan Railway, proposa la construction d'une tour de 358 m de haut, 46 m de plus que la tour française, dans Wembley Park. Watkin proposa à Gustave Eiffel de concevoir la tour, mais celui-ci déclina l'offre, répondant que s'il l'acceptait, les Français « ne croiraient pas que je suis un aussi bon Français que je pense l'être ».
Un concours eut lieu, et de nombreuses propositions affluèrent. Une idée de tour métallique à huit pieds l'emporta, conçue par Benjamin Baker, l'architecte du Pont du Forth. Malgré cela, le jury reconnu alors que « la tour Eiffel réunit les moyens les plus rationnels et les plus évidents de combiner un monument d'un aspect architectural et d'une construction économique1 ». La ressemblance s'affirma encore quand elle fut transformée en un concept très semblable à celui de la tour Eiffel, avec quatre pieds. Si la conception était similaire, une hauteur supérieure était possible grâce à l'utilisation d'acier, plus résistant que le fer puddlé utilisé par Eiffel1.
Une compagnie fut fondée pour bâtir la tour, et la construction de la tour et du parc environnant débuta en 1891. Lorsque le parc ouvrit ses portes, trois ans plus tard, la tour n'était haute que de 47 m à cause de ses fondations instables.
À la fin de l'année 1894, les travaux s'achevèrent, faute d'argent et d'intérêt pour un monument sans originalité1, et la tour ne fut jamais terminée. La compagnie s'orienta vers la construction de maisons pour renflouer ses pertes et détruisit entièrement la section de tour existante entre 1904 et 1907. En 2012, le site abrite le Wembley Stadium, un stade de 90 000 places rouvert en 2007 après avoir été entièrement reconstruit. Lors des travaux, l'aplanissement du terrain permit de redécouvrir les fondations en béton de la tour de Watkin.
i360 de Brighton - 162 m
British Airways i360 est une tour d’observation de 162 mètres située sur le front de mer de Brighton, dans l’East Sussex, en Angleterre, à la pointe de l’ancienne jetée ouest de l’île. La tour a ouvert ses portes le 4 août 2016.
Tour Intempo de Benidorm - 192 m
L'Edificio Intempo Benidorm est un gratte-ciel de 192 mètres de haut situé à Benidorm en Espagne. Le dessin de l'immeuble a été officiellement présenté le 19 janvier 2006. Les travaux ont commencé en 2007 et l'immeuble devrait être achevé en 2019, les travaux ayant été sensiblement ralentis par la crise économique de 2008 qui a très gravement touché le secteur de l'immobilier en Espagne, le promoteur ayant fait faillite.
Le bâtiment a été conçu par l'agence Pérez-Guerras Arquitectos & Ingenieros et par l'agence Olcina & Raduán Aquitectos
C'est le plus haut immeuble de la ville de Benidorm, le plus haut d'Espagne en dehors de Madrid et l'un des plus hauts du monde pour une ville de moins de 100 000 habitants. Il était prévu initialement que l'immeuble comporte soixante-quinze étages.
Il est le symbole du boom de l'immobilier en Espagne où, dans les années avant la crise de 2008, il se construisait plus de logements par an qu'en France, en Allemagne et au Royaume-Uni réunis, notamment du fait de lois sur la libéralisation de l'utilisation des terrains.
L'immeuble est composé de deux tours parallèles séparées par un écart de vingt mètres et reliées par un cône entre les étages 38 et 44. De la sorte il ressemble au nombre 11 et à la lettre M pour que l'on se souvienne des victimes des attentats du 11 Mars 2014 à Madrid. C'est l'un des rares gratte-ciel de la planète qui a une forme d'arche et le seul d'Europe avec la Grande Arche de Paris. Des sculptures de goélands sont suspendues entre les deux pans de l'immeuble.
La façade de l'immeuble est en verre, une première pour un immeuble résidentiel à Benidorm.
Le chantier a connu de nombreux aléas. Le plus marquant est sans doute la révélation faite, alors que 94 % de l'ensemble est édifié, que l'immeuble dispose d'ascenseurs dimensionnés pour une tour de vingt étages, rumeur démentie peu de temps après.
À l'origine, ce projet immobilier qui devait s'achever en décembre 2013 ne prévoyait qu'une vingtaine d'étages, selon la VieImmo.com. Les architectes y avaient évidemment intégré les ascenseurs. Vingt étages supplémentaires ont été ajoutés au projet initial et comportent trois ascenseurs par tour adaptés à l'immeuble contrairement aux rumeurs qui ont circulé.
L'accès aux véhicules d'urgence a aussi été supprimé par souci d'économie, on en voit les conséquences en 2011, avant même que le chantier soit fini, lorsque treize ouvriers sont blessés dans un accident de monte-charge : les ambulances n'avaient pu accéder au site
BEFFROIS
Beffroi de l’hôtel de ville de Lille: 104 m
Beffroi de la chambre de commerce de Lille: 76m
Beffroi de l’hôtel de ville de Calais: 75 m
Beffroi de Béthune: 33 m
Beffroi de Tournai (B): 70 m
Beffroi d'Armentières: 67m
Beffroi de la chambre de commerce de Lille: 76m
Beffroi de l’hôtel de ville de Calais: 75 m
Beffroi de Béthune: 33 m
Beffroi de Tournai (B): 70 m
Beffroi d'Armentières: 67m
Vue de Calais depuis le Beffroi - 75 m
La construction de l'Hôtel de Ville de Calais est prévue dans le décret du 29 janvier 1885
qui autorise la fusion des communes de Calais et Saint-Pierre.
qui autorise la fusion des communes de Calais et Saint-Pierre.
Les travaux débutent en 1911 sous l'administration d'Emile SALEMBIER et continuent jusqu'à
la Première Guerre mondiale.
Suspendu pendant les hostilités, l'Hôtel de Ville est terminé en 1923 et inauguré le 12 avril 1925
par le général ALVIN, représentant le Ministre de la guerre. Ce bâtiment est conçu par l'architecte
Louis DEBROUWER, né à Dunkerque, qui fait œuvre de précurseur en utilisant le béton armé.
L'architecture marie avec beaucoup de bonheur le style Flamand et le style Renaissance.
La maison communale contient de magnifiques vitraux retraçant la libération de la ville par
le Duc DE GUISE en 1558, ainsi qu'une toile de Jeanne THIL représentant le dévouement
des Bourgeois de Calais et les bustes de Henri de Guise et RICHELIEU.
des Bourgeois de Calais et les bustes de Henri de Guise et RICHELIEU.
Le beffroi dont la tête close et massive renferme l'horloge à quatre cadrans et un carillon
chantant l'air de la Gentille Annette de BOIELDIEU (compositeur français 1775-1834)
est une tour carrée de brique rouge de Courtrai et de pierres blanches
d'une hauteur de 75 mètres.
chantant l'air de la Gentille Annette de BOIELDIEU (compositeur français 1775-1834)
est une tour carrée de brique rouge de Courtrai et de pierres blanches
d'une hauteur de 75 mètres.
Il y est relié par une arche au corps principal du bâtiment.
La partie supérieure est décorée de quatre chevaliers dorés qui fixent les points cardinaux.
Le sommet de la tour est doté d'une multitude de clochetons et recouvert d'ardoises.
La girouette représente un dragon, gardien des Trésors pendant l'antiquité.
Le Beffroi est ouvert à la visite sur une plateforme à 50 mètres.
Tour Lumière Cybernétique de La Défense - Nicolas Schaffer (1970)
En ce moment jusque fin mai 2018, le Musée d'Art Moderne de Villeneuve d'Ascq propose une rétrospective de l'oeuvre de Nicolas Schöffer. Artiste visionnaire et principal représentant de l'art cinétique, puis de l'art cybernétique, Nicolas Schöffer inventa le spatiodynamisme soit «l'intégration constructive et dynamique de l'espace dans l'œuvre plastique »
En 1954, tout cela est théorisé dans un livre, Le spatiodynamisme.
En 1955, il réalise à Paris la première sculpture multimédia interactive au monde, dotée d'un système d'interaction temps réel avec capteurs. Cette sculpture de 50 m de haut, sonorisée par une composition temps réel à partir de bandes magnétiques du compositeur de Messe pour le temps présent , Pierre Henry, fonctionnera tout l'été 1955.
Il proposa sous le gouvernement Pompidou l'édification de la Tour Lumière Cybernétique à deux kilomètre du centre de La Défense.
Sa structure complexe à ossature d'acier inoxydable devait mesurer selon les versions entre 324 m à 347 m de hauteur. Des hygromètres, thermomètres, anémomètres, cellules photo-électriques et micros devaient être placés le long de sa structure, répartis sur 7 plates-formes. De plus 3 226 projecteurs de couleur (rouge, orange, jaune, violet, bleu, et blanc), plus, 2 000 flash électroniques devaient réaliser l'aspect lumineux de la tour. Et enfin, 330 miroirs tournants de 40 m² et 32 hélices complétaient l'effet au niveau mécanique, le tout actionné par un ordinateur central. Pour accéder à la tour et en profiter, une passerelle d'accès vers la tour devait traverser l'autoroute et le RER A (déjà prévu !) et aboutir au socle de la tour qui contenait des parkings et l'ordinateur central.
Ses 7 plateformes illuminées, devaient être réparties de la manière suivante:
- Au 1er: L’orientation "électronique" des visiteurs vers les différents niveaux de la tour.
- Au 2e: L’auditorium à jeu d'orgue lumineux.
- Au 3e: Un club de découvertes pour les jeunes, etc.
- Au 4e: Une salle de conférence.
- Au 5e et 6e: Un service de restauration avec jardins suspendus et plate-forme d'observation.
- Au 7e: 12 projecteurs à faisceau (long de 2 km de portée).
Le projet de la tour prévoyait d’accueillir 15 000 visiteurs à la fois, pour un prix de construction de l'ordre de 70 millions de francs (français) de l'époque.
Petite histoire
La tour fut conceptualisée au cours d'une première exposition dans une galerie parisienne en 1963. La version définitive fut assurée en 1968, visant une réalisation pour 1970. Finalement, à la vue du prix de la tour, elle fut projetée pour 1990. Mais l'appui du président Georges Pompidou pour ce projet ambitieux tomba avec la mort de ce dernier. La construction fut à l'époque une forme de médiatisation de l'opération La Défense, au moment même ou l' EPAD s'installait dans la Tour Fiat.
Son concept? Envoyer des rayons lumineux dans tous les sens et changer de couleur, selon le temps, les bouchons, l'humidité, les cours de la bourse ! Une sorte de baromètre de la vie parisienne, que l'on peut consulter à distance. Une vocation de guide pour les avions supersoniques atterrissant à paris-nord fut aussi évoquée...
Connue et attendue par le monde entier, elle aurait été installée au Point M de La Défense pour 1990, si un concours de circonstances malheureuses n'avaient empêché sa construction. Nicolas Schöffer considérait qu'elle existait "virtuellement" du fait de l'accomplissement parfait de tous les travaux préliminaires des diverses Entreprises constituées en Société Civile de Construction et d'Exploitation. Le Général de Gaulle l'avait acceptée, le Président Georges Pompidou donnait la garantie de l'État... Et la presse du monde entier avait longuement raconté le projet et diffusé des interviews et photos...
Aux États Unis d'Amérique
Au cours de l'année 2002, à la suite de l'attentat terroriste du World Trade Center, le projet de cette tour fut reproposé aux américains... Cette Tour fut d'abord proposée en 1986 par Nicolas Schöffer pour le Liberty Parc du New Jersey. En 2001, après l'attentat des World Trade Center, un projet de construction de la Tour Lumière Cybernétique ainsi que du Mausolée de Paul Maymont, furent remis au Maire de New York.
La Tour Lumière Cybernétique de New York a une ossature aérée de 307 m de hauteur et d'une envergure moyenne de 59 m, réalisée en tube d'acier de section carrée de 2 m de côté. Elle comporte 7 plateformes ouvertes au public. Sa forme est asymétrique et rythmée. Entre ses 200 bras parallèles orientés dans les quatre directions orthogonales, 114 axes tournants sont installés sur lesquels sont fixés 363 miroirs en acier inox poli, qui à l'arrêt comme en mouvement, projettent dans l'espace environnant un grand nombre de faisceaux lumineux réfléchis ou rétro réfléchis.
En Belgique
Cependant, Nicolas Schöffer avait déjà réalisé d'une certaine manière ce projet dénommé tour cybernétique en 1961 dans le Parc de la Boverie à Liège en Belgique.
La tour cybernétique est une tour mesurant 52 m de hauteur et qui se trouve aux abords immédiats du palais des congrès de Liège. Cette tour est une conception similaire aux deux autres projets, (systèmes de sonorisations, d'éclairages et mécanismes), à la différence qu'elle ne dispose pas de plateforme pour accueillir le public et qu'elle a une taille bien inférieure aux deux autres.
Ceci dit, la tour cybernétique fut classée au patrimoine des monuments historiques de Belgique en 1998, par le Ministre-président de la Région wallonne Robert Collignon. Et cela, après 20 ans d'efforts et de ténacité de Philippe Hoornaert, membre du bureau de l'Association Des Amis De Nicolas Schöffer, et qui est le représentant en Belgique pour le classement et la restauration de la tour cybernétique de Liège.
Après son installation en 1961, la tour ne fonctionna qu'une dizaine d'années et les premières démarches pour sa restauration débutent en 2002. La restauration aura lieu finalement en 2015, la tour est complètement démontée en mai et les travaux devraient durer une année. L’œuvre est complètement restaurée et les éléments électriques tels le cerveau et les lumières, remplacées par des LED, sont modernisés1. Celle-ci est remise en fonction en mai 2016, à l'occasion de l'inauguration de la passerelle La Belle Liégeoise et de l'ouverture du Musée La Boverie, avec une inauguration de la tour le 21 juin 2016
Tour Cybernétique de Liège (photographie prise par Robert Doisneau)
Tour Cybernétique de Liège - e1:24 (photographie prise par moi-même)
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